La Malédiction de la Sorcière, 1ère
SYNOPSIS...
Il était une fois Malfala, maléfique sorcière, qui utilisait ses pouvoirs magiques pour polluer impunément la Terre et les animaux qui y vivaient. La Malédiction de la Sorcière.
ElIe jalousait leur bonheur… Mais c’était sans compter sur l’intervention des Konteurs, joyeux quartet d’artistes, qui, grâce à leurs fabuleuses musiques et leurs comptines enchanteresses s’attachent à combattre cette terrible malédiction pour rendre aux habitants santé et joie…
La lutte n’est pas facile, mais comme chacun sait, la musique adoucit les mœurs ! Petit à petit, la diablesse baisse les bras, renonce à batailler pour, retrouvant son âme d’enfant, rendre à la Terre sa pureté originelle pour la plus grande joie de tous.
C’est alors que les musiciens, leurs amis rigolos et la sorcière Malfala font la fête et reprennent tous en chœur « Au clair de la Lune » et autres comptines…
Grâce aux belles chansons populaires ayant accompagné l’enfance de chacun depuis des générations, revisitées en mode reggae, jazz, rock et autre salsa ou mambo, et aussi aux projections astucieuses d’images 3D émaillant le merveilleux spectacle musical familial, La Malédiction de la Sorcière.
Les Konteurs offrent un conte féerique, écologique et fantastique entre les univers de Tim Burton et d’Alice au Pays des Merveilles.
Les spectateurs, petits et grands, quittent le show, sensibilisés à la cause environnementale tout en fredonnant ces airs célèbres, interprétés « live » par quatre fabuleux musiciens.
Un divertissement magique… mais aussi citoyen, utile, prônant la protection de notre belle Planète Bleue. Un véritable enchantement !
Le Spectacle Musical : La Malédiction de la Sorcière, 1ère.
Le samedi 7 décembre, je suis allé assister à la première du spectacle musicale, La Malédiction de la Sorcière à La Scène Parisienne (ex Les Enfants du Paradis)
Cela commence mal… car à la suite d’un problème technique le début de la représentation est décalé de 30 minutes. Finalement le spectacle pourra débuter avec 45minutes de retard.
Bon, cela peut arriver jusque-là rien de bien dramatique, sauf pour quelques spectateurs qui ne pouvaient plus y assister en rapport à leurs emplois du temps.
Finalement, une fois installé dans la salle, celle-ci n’était garnie qu’à moitié de sa capacité.
La seule conséquence notable de ce de retard, par suite de ce problème technique.
Bien confortablement installé dans mon fauteuil, à une place d’écart du metteur en scène du spectacle, Michel Voletti, le spectacle peut démarrer.
J’avoue que j’étais très intéressé et curieux de voir ce spectacle, qui semblait originale dans sa conception, par son créateur Alain Toubiana et de la mise en scène de Michel Voletti, qui a permis à ce premier, en lui apportant son expertise d’acteur et de metteur en scène, de construire le lien entre l’univers musicale et celui des images, afin de lui donner un fil conducteur.
J’avais eu l’occasion de voir des teasers qui semblaient prometteurs.
Pour le début du spectacle, on peut citer Manu Heiner, Aidje Tafial et Jean-Pierre Claude qui sont tous les trois de d’excellents musiciens.
Quant à Alain Toubiana on ne peut nier qu’il maîtrise l’art du chant.
Les deux premiers tableaux se sont bien passés avec un public qui ne ménageait pas leurs applaudissements.
Mais au fur et à mesure que les tableaux se déroulaient, ces applaudissements se sont fait sentir, plus polis qu’enthousiastes.
La cause ?… Une désynchronisation visible et audible, entre les acteurs sur la scène et la projection des animations projetés sur l’écran.
La régie son n’a jamais réussi à résoudre les problèmes qu’elle rencontrait.
Un exemple ?… Manu Heiner second chanteur, lui aussi était absent, non pas par une extinction de voix mais par celle de son micro.
Cela a eu une incidence, car ses inflexions de voix et sa tonalité différente de celle d’Alain Toubiana manquait cruellement (voir ou plutôt écouter les teasers !)
Je pense (mon impression!) que cela a eu aussi comme incidence que le chanteur principal a poussé son chant mais que cela n’a pas été une bonne option finale.
Je vous mets le lien des Konteurs qui vous dirigera vers le CD du spectacle et vous pourrez ainsi apprécier, la qualité de la mise en forme des comptines au niveau musicale ainsi que des interprétations très réussies.
Finalement cette désynchronisation entre régie son, animation projetée et musiciens ont, pour cette première au théâtre de La Scène Parisienne, donné plus l’impression d’un concert que d’un conte musical familial, pourtant bien construit et guidé par son metteur en Scène.
Le fil rouge (A savoir l’orientation des créations musicales, des personnages et animations à la sensibilisation de l’écologie.) apporté par le metteur en scène du spectacle, pas vraiment heureux de ce qu’il avait vu et avec qui j’ai pu discuter à la fin de celui-ci.
Donc « Le fil rouge ! » est ainsi passé vraiment au second plan, pour ne pas dire… être quasi invisible.
Ce qui est dommage, car le décor est bien pensé, avec les projections d’animations et d’image dans un univers proche d’Alice au pays des merveilles mais aussi de Tim Burton, que l’on retrouve au niveau des costumes aussi.
“Un autre défi était de ne surtout pas donner de leçon de morale sur la pollution, que le public ne se sente pas culpabilisé. Au contraire qu’il sorte du théâtre heureux avec l’envie de parler de l’écologie et de ses différents aspects avec leurs enfants.”
Propos tenus par Michel Voletti lors d’un entretien dans politique magazine.
Il ne faut pas pour autant condamner La malédiction de la Sorcière qui, pour cette 1ère représentation a visiblement, fortement souffert de ces problèmes techniques.
Le quartet des Konteurs est bon et ils ont une semaine pour régler ceux-ci.
Tous les ingrédients sont là pour sa réussite
On peut faire aussi confiance à Michel Voletti pour corriger la demi-réussite de cette 1ère.
Le samedi 14 décembre prochain devrait révéler le conte musical fantastique de La Malédiction de la Sorcière avec son véritable visage.
L’idée initiale est vraiment originale, les musiciens sont bons et le scénariste a suffisamment d’expérience
pour que ce spectacle musical soit une belle fête familiale en cette période de fin d’année.
Je n’en doute pas un seul instant.
Dominique Henry, le 9 décembre 2024
pour infospectacles et clicinfospectacles
Crédit photos : Hugues Marcouyau
La Malédiction de la Sorcière, La Scène Parisienne