Festival CRESCENDO
Cette fois-ci, l’esplanade du Concié s’est transformée pour donner vie à un Festival de Rock Progressif International.
Les 18, 19 et 20 aout, pour sa 23ème édition « CRESCENDO », nous offre un panel de 10 groupes venus du Monde entier.
Un public venu en nombre durant ces trois jours à réussi à faire, une fois de plus de CRESCENDO, un festival de Grande renommée Internationale.
Et il tenu toutes ses promesses…
La restauration, sur place à su aussi tenir son rang.
Du Rock, du Rock et encore du ROCK PROGRESSIF.
* Jeanmi Picot Président du festival nous livre quelques secrets :
J’ai fait le premier Crescendo en 1999 en tant qu’assistant Ingé-son avec mon ami Arnaud Ingé-son et d’autres éditions 15 ou 16 soit Ingé-son soit Ingé-lumières en Bénévole
et maintenant je suis Président.
Pat était président, il y a quelques années avec Sébastien qui ça crée le Festival il y a 23 ans.
J’ai pris ma retraite, depuis que j’ai pris la présidence.
Gérer un festival comme ça, c’est juste Chronophage.
On se demande comment des actifs qui travaillent peuvent gérer ce type d’association,
C’est un travail de malade.
Ce festival est un peur bonheur et la récompense c’est maintenant, on y est, on bosse toute l’année avec cette ambiance familiale, cette musique de fou devant l’océan.
C’est là que l’on se dit « Ouai, ça vaut le coup d’en baver toute l’année, parce que là, c’est du Power Band »
Il y avait encore des larmes ce matin quand un groupe est parti reprendre son avion.
Ça c’est Vraiment GÉNIAL
* Patrice Mathias Vice-président nous en raconte également :
Je suis arrivé ici en 2006 et ai pris la présidence du Crescendo dans les années 2010/11.
Le créateur du Festival est Sébastien Monteaud qui a eu l’idée folle de monter ce Festival en 1999.
Moi, un an après, je montais un festival à Sarlat, je venais au CRESCENDO, il venait au festival de Sarlat, on avait une bonne connexion et quand Sarlat a arrêté,
il m’a dit « Sarlat arrête, tu nous rejoins ».
Je lui ai répondu « C’est avec grand plaisir » et depuis ça fait 17 éditions que je suis là.
C’est en fait une idée folle, on est Fan de Rock Progressif et il n’y a pas de concerts de Rock Progressif, donc comme il n’y en a pas, on s’est dit :
On va essayer et c’est parti de là on va faire venir des groupes de Rock Prog et faire un Festival Gratuit. « Le seul en France »
En Europe il y a 3 Festivals qui drainent plusieurs milliers de personnes : Le Loreley (Allemagne) Le festival Veruno (Italie) et Le Crescendo (France).
Il y a aussi plein d’autres petits festivals qui organisent des concerts de Prog en France.
Le Crescendo se passe à Saint-Palais, parce que Sébastien et natif de la ville et quand il a eu l’idée de faire ce Festival, il l’a fait Ici.
* [CRESCENDO est né en 1999, et a acquit une notoriété Internationale reconnue dans le milieu musical Rock Progressif du Monde Entier.
Un festival Unique, le seule de genre en France dont l’entrée est Gratuite et reçois près de 2500 festivaliers chaque jour ainsi que des groupes Internationaux qui font des milliers de kilomètres pour se produire dans un cadre exceptionnel face à l’Océan.
CRESCENDO est un véritable tremplin pour les futures étoiles montante et pour les groupes renommés.
C’est aussi plus de 80 bénévoles venus des 4 coins de la France, qui donnent vie et se donnent a fond pour la réussite de cette Fête.
Une fois de plus Crescendo, va vous faire vibrer sur les sonorités de l’Âge d’Or des 70’s à aujourd’hui.]
Le Festival Crescendo
« Ce sont Vingt-trois ans qui viennent de s’écouler sur la paisible esplanade du Concié.
Crescendo a bien grandi depuis ses débuts où une poignée de passionnés ont voulu créer un festival qui diffuserait
et continuerait à promouvoir une musique née dans la fin des années 1960 – début 1970 auprès d’un public aussi bien averti en la matière que néophyte
et souhaitant donc découvrir ce genre musical.
Ces irréductibles Progueux, en provenance des 4 coins de la France, tous membres de l’association Crescendo,
se démènent et sondent le monde entier afin de vous offrir la crème de la crème en matière de Programme
sur trois soirées qui se veulent représentatives de toutes les tendances du Programme et même au-delà !
Nous vous invitons donc à vous délecter des plus grands groupes de Rock Progressif ainsi que des valeurs montantes du Programme
le tout dans une atmosphère conviviale et chaleureuse. »
* Edit by : L’équipe du Festival Crescendo.
Domicilié à St Palais-sur-Mer, « Le Festival Crescendo » prend vie sur l’Esplanade du Concié.
Une scène placée face à l’océan ainsi que tout un village proposant diverses marchandises, une restauration préparée par nos bons soins, des bières artisanales ainsi que notre propre boisson : le Pink Fluid !
Vous aurez également la possibilité de rencontrer les groupes programmés au festival à leur stand de merchandising.
N’hésitez pas les soutenir !
Vous pourrez ainsi emporter chez vous un peu de cette soirée Crescendo, vous permettant de prolonger des moments que nous vous souhaitons inoubliables.
Nous réservons une partie de l’Esplanade au stationnement gratuit de votre véhicule.
Vendredi
Un petit historique des 25 années d’existence du groupe Enneade.
« The King Of Silver »
Enneade nait en 1996 de l’initiative de Frédéric Lacousse, Gines Jimenez et de Georges-Marc Lavarenne.
Entre les années 1996 et 2000, la formation intègre de nombreux membres aux influences et horizons divers et variés.
Cette pluralité permet à Enneade de proposer une musique progressive qui se développe par degrés. Une ligne directrice qui devient constante.
Durant cette période les musiciens se succèdent et Enneade enregistre deux démos.
A partir de 2001 la formation se stabilise.
Un premier album, « Remembrance » (Musea Records), voit le jour en 2005. Nous retrouvons certains morceaux retravaillés, déjà enregistrés sur les démos. Ce premier album présente en outre le dernier volet de la trilogie « Dreamscape ».
En 2011 paraît le second album : « Teardrops In Morning Dew » (Galileo Records).
Cet album au tempérament plus sombre se distingue du précédent par une plus grande hétérogénéité d’ambiances. Il offre un morceau éponyme mettant en musique les phases psychologiques successives qui affectent un être humain, confronté au deuil.
On trouve également un des titres les plus aboutis, « Elements ».
A l’issue de l’enregistrement de ce second album et jusqu’en 2015 le groupe voit de nouveaux changements dans sa formation, laquelle se stabilise à nouveau afin de travailler sur de nouvelles compositions.
En 2021, Le groupe Enneade enregistre son troisième album « Withered Flowers And Cinnamon ».
Cet album produit par Vallis Lupi, sort en 2022.
C’est un opus qui regroupe 5 pièces diverses dans les ambiances, mais cohérentes dans les enchainements.
Ce nouvel album a nécessité une attention particulière dans la composition.
Pour la première fois, Enneade fait appel à des musiciens « Guest » : Kunio Suma de Bi Kyo Ran à la guitare et Olivier Sola au saxophone.
Musiciens : Julien Fayolle : Basse, Chapman Stick, Contrebasse, Moog Taurus & Glockenspiel, Christophe Goulevitch : Guitare électrique, Christian Greven : Chant principal et additionnels, Claviers, Frédéric Lacousse : Batterie, Percussions, Marimba & Xylophone, Georges-Marc Lavarenne : Guitares électriques et acoustiques, Mellotron & chants additionnels.
* (Agusa est un groupe suédois instrumental – psychédélique / space-rock progressif, fondé en 2013, certains membres ayant collaboré avec des groupes comme Sveriges Kommuner & Landsting, ama Loka et Hoofoot.)
AGUSA c’est Quatre musiciens à la base à leurs débuts en 2013 et sont dorénavant cinq.
Le batteur originel Dag STROMKVIST décida de parcourir le monde et plus particulièrement le sous-continent indien.
Il fut suppléé par Tim WALLANDER et à l’orée de l’année 2015, Jenny PUERTAS à la flûte devint le cinquième membre du groupe de MALMO.
Dans leur nouvel opus « En Annan Varld », seulement deux titres mais d’une durée assez inhabituelle, l’un de vingt-cinq minutes, le second de vingt et une.
‘’Sagobrus’’ Le plus long des deux est une merveille de rock symphonique et diamantique.
Une pièce plein d’entrain, avec de nombreux breaks changeants, mettant en vedette Jenny PUERTAS et sa flute omniprésente et jouée sur des tons variés, n’ayons pas peur des comparaisons nous retrouvons ici la brillance d’un autre combo suédois célèbre ANGLAGARD, le Hammond lui aussi très présent ajoutant fortement à cet aspect spectral de la musique, un passage purement GREENSLADE de 1973 autour de la quatrième minute puis autour de la seizième (ah cet orgue entêtant !) pour les vieux qui connaissent et puis vers la dix-huitième minute une réminiscence camélienne marquée que ce soit pour la flute (Andy LATIMER) ou l’orgue encore (feu Peter BARDENS), « Lady Fantasy » ou « Lunar Sea » ne sont pas si éloignés même si les références semblent osées, remarquable et probablement involontaire. ‘’Uppenbarelser’’ : Donc le plus court est beaucoup plus atmosphérique voir planante sur un rythme ralenti pendant les quatre premières minutes puis devenant plus dynamique avec l’intervention de la guitare électrique de Mikael ODESJO.
Retour de la douceur avec un long passage de flute agrémenté du Hammond de Roman ANDREN. Il est bien soutenu par une grosse partition de la quatre cordes (Simon STROM) et les percussions de Tim WALLANDER (les claquettes originales de la dixième minute).
La partie centrale de ce second titre nous renvoie immanquablement aux premiers albums de PINK FLOYD et des titres emblématiques comme « Interstellar Overdrive » ou « Careful with that Axe Eugene », c’est d’une rare puissance mélodique et émotionnelle dans une démarche fortement psychédélique.
MUSICIENS : Tobias Petterson à la basse – Mikael Ödesjö à la guitare – Tim Wallander à la batterie & percussions – Jonas Berge à l’ orgue – Dag Strömquist à la batterie – Jenny Puertas à la flûte.
De beaux moments de progressif rétro aux orientations psyché avec incursions Acid Rock.
Agusa revendique comme influence le combo suédois de folk progressif country des 70’s : Kebnekajse.
En résumé, si vous aimez ANGLAGARD, CAMEL, PINK FLOYD et GREENSLADE, ainsi que le tout instrumental, alors n’hésitez pas, foncez.
Space Debris est un groupe allemand dont la musique vous transportera à l’époque des pionniers du Krautrock
et de la Psychedelia aux influences Progressives.
Les influences vont d’Amon Düül et Can d’une part à une version psychédélique des styles Santana, Allman Brothers et Deep Purple.
Tommy Gorny (guitare), Vroni Frisch (basse), Christian Jäger (batterie/production/artwork), Winnie Rimbach-Sator (claviers)
Fondée à Weinheim, en Allemagne, en 2001 « DÉBRIS SPATIAUX » est originaire de la région d’Odenwald en Allemagne.
La principale préoccupation des membres est de jouer de la musique improvisée rappelant le krautrock et les groupes psychédéliques des années 70.
Le groupe a commencé comme un trio composé de Tommy Gorny (guitare), Tom Kunkel (orgue Hammond) et Christian Jäger (batterie).
Soutenus par de nombreux amis ayant des apparitions en tant qu’invités, ils pouvaient déjà produire six albums à partir de l’année 2002.
Leur premier était le double LP auto-produit ‘Krautrocksessions 1994-2001’ composé des premières impressions
dérivant principalement des enregistrements de 1998/99.
Le Hammond est la raison principale d’un large éventail de styles donnés dans leurs explorations, y compris des thèmes bluesy et jazzy ainsi que du heavy prog.
Un autre double LP nommé ‘Kraut Lok’ a suivi en 2005. SPACE DEBRIS propose des jam sessions à haut niveau.
Pas étonnant qu’ils soient les bienvenus dans divers festivals allemands comme Zappanale dans le même temps.
Des enregistrements de l’apparition au Festival de Burg Herzberg en 2006 ont été publiés sur CD et DVD sous le titre ‘Into The Sun’.
Le line-up est resté stable pendant quelques années, mais après la sortie du triple LP ‘Elephant Moon’ (2008), un changement majeur s’est produit. Le bassiste Peter Brettel rejoint le groupe et Winnie Rimbach-Sator (Karmic Society, Obskuria) remplace Tom Kunkel aux claviers après quelques concerts réussis. Plusieurs extraits ont été pris pour ‘Live Ghosts’ qui a finalement vu le jour en mai 2009.
Si vous aimez la musique de jam ambitieuse, vous devriez jeter un coup d’œil à SPACE DEBRIS par tous les moyens.
Samedi
Comme tous les ans, un Groupe est invité pour inaugurer une soirée. Cette année, c’est donc ce groupe venu de Saintes qui sera mis à l’honneur.
Syland est un quintette rock qui aime allier douceur et puissance dans ses mélodies.
La variété des ambiances de leurs compositions rock est au service du ressenti. D’abord atmosphérique ou calme, les thèmes hypnotiques du groupe se teintent parfois d’énergie électrique ou métal, toujours au service de l’émotion.
Formé en 2021 par Seb (guitare/chant) et Yonass (clavier).
Ils ont recruté Fab à la guitare lead, Nick à la batterie et Romain à la basse.
Depuis lors, ils ont créé un son qui fait écho à l’influence passée et future du rock.
SYLAND est un groupe qui souhaite partager son répertoire mélancolique et puissant.
Le Mot de Sébastien « En 2011, je cherchais des musiciens pour monter un groupe de rock progressif. Je ne trouvais personne. Grâce à des sites de rencontre entre MUSICIEN, j’ai fait la connaissance de Yonnas le claviériste. Ensemble a commencé à faire des reprises de Blackfield et de Porcupine Tree et à mettre en commun des compositions.
On a créé un premier groupe qui s’appeler Wad. Le groupe a duré cinq ans, puis s’est arrêté. Yonass et moi avons continué à nous voir tous les deux pour composer.
Puis en 2020 on a monté le projet Syland.
À l’origine ce projet c’est juste Yonass et moi qui réalisons intégralité des morceaux. On les a mis sur Internet et au bout du deuxième morceau on a commencé à chercher des gens qui souhaiteraient nous accompagner sur un projet studio.
Nick un ami d’enfance est batteur nous a rejoint et Fabrice un copain guitariste aussi.
On s’éclatait bien à bricoler dans notre petite cave studio chez Yonass, et très vite on était curieux de voir ce que ça pouvait donner en répète.
Et en 2021, nous avons fait la connaissance de Romain toujours grâce à Internet.
Les répète à cinq nous ont bien plu.
On a vite créé une ambiance de groupe qui nous plaît beaucoup et on a commencé à faire quelques concerts dans la région : La poudrière, le sekmeth, le Goupil Glap… on répète à l’espace saint trope à Saintes, on a à disposition des caissons insonorisés et un peu de matériel pour son.
On a postulé aussi pour une résidence de trois jours à Saintes à la Chapelle Chavagnes avec Benoit Gibertaud et Steve Pourpoint qui nous ont beaucoup apporté.
La sélection à crescendo, et pour nous, c’est un aboutissement.
Et un gros kif évidemment.
Ça nous a permis de nous préparer à jouer un style de musique qu’on adore face a un public qui l’adore tout autant.
Le résultat a été l’un des plus gros plaisirs scéniques qu’on ait pu vivre.
On n’en redemande.
Aujourd’hui, l’objectif est d’enregistrer un album qui nous ressemble un peu plus. Le style a évolué, il s’est métallisé, mais garde toute la liberté que la prog peut proposer. On se sent libre dans cette musique, de pouvoir insérer des influences très variées pour nous.
La définition du progressif pour nous, c’est un style varié qui n’a pas de contrainte.
En un mot c’est la liberté. »
(18h30) G.O.L.E.M (Italie)
Le Golem (hébreu : « embryon », « informe » ou « inachevé ») est un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre façonné afin d’assister ou défendre son créateur.
Dans l’une des versions les plus populaires de sa légende, reprise par certains contes chrétiens, le Golem naît de la terre glaise après que quatre sages, figurant les 4 éléments, ont pourvu sa matière informe de leurs attributs.
Quatre « sages » donc, électrons libres et inclassables musiciens, survolant les styles et les esthétiques avec la même aisance naturelle, se retrouvent face à face pour donner vie à une matière sonore brute émanant tel un geyser des amplis couchés au centre de l’installation.
Musiciens face à face donc, positionnement central, le public est invité à englober la scène, à circuler autour afin d’y capter les sensations engendrées en 360°.
Entre le rock rugueux, le jazz libre, la musique électronique et contemporaine, le groupe ne s’interdit pas non plus d’aller creuser jusque dans la pop psychédélique instrumentale, pouvant évoquer Pink Floyd ou This Heat.
Inclassable donc mais énergique, sûrement.
Un voyage poétique et dense dans les esthétiques de ce siècle.
Musiciens Antoine Viard – Saxophones, Antonin Rayon – Orgue Hammond, Clavinet, Frederick Galiay – Basse électrique, Yann Joussein – Batterie
Asia Minor est un groupe musical de rock progressif créé au milieu des années 1970 par deux musiciens turcs, Setrak Bakirel et Eril Tekeli.
La musique qu’ils créent s’apparente à celle des groupes anglo-saxons de l’époque (King Crimson, Jethro Tull, Gentle Giant) avec une différence notable.
Un parti pris pour les harmonies mineures propres à la musique traditionnelle turque, des textes écrits et chantés dans cette langue
(et également en anglais) par Setrak Bakirel, et un son résolument orienté vers le rock (guitares saturées et batterie puissante).
L’apport de la flûte traversière (Eril Tekeli) sur des mélodies très marquées par l’utilisation des modes mineurs achèvent de donner sa personnalité unique à ce groupe.
À partir de l’année 1977, le batteur Lionel Beltrami rejoint Setrak Bakirel et Eril Tekeli.
Il va imprimer une marque définitive au groupe par son utilisation très enrichie de percussions (gong, cloches tubulaires, percussions diverses).
Le trio compose jusqu’en 1978 des morceaux qui aboutiront au premier album Crossing the Line, sans toutefois arriver à trouver un bassiste,
ce qui obligera les deux musiciens fondateurs à partager les parties de basse au cours des enregistrements.
Depuis son entrée dans le groupe, Lionel Beltrami tente de convaincre ses partenaires de l’utilité des claviers pour enrichir le son.
Sa démarche aboutira à intégrer le musicien de studio Nick Vicente (Grime, Standall, Louis Coppaloni). Celui-ci vient épauler le groupe au Studio Maïa à Bondy au cours du mois d’octobre 1978.
L’album est ensuite remixé au Studio de la Grande Armée à Paris.
Malgré les tentatives pour trouver une production, c’est finalement par eux-mêmes que les musiciens d’Asia Minor vont publier Crossing the Line, puis deux ans plus tard leur deuxième opus Between Flesh and Divine, auquel participera le bassiste et clavier Robert Kempler, intégré au groupe au cours des tournées où les cinq musiciens ont pu se produire ensemble.
Le succès du groupe reste assez confidentiel ; néanmoins, le label indépendant Musea, spécialisé dans le rock progressif, reprendra les deux albums en distribution et on peut encore aujourd’hui écouter l’ensemble des morceaux du groupe sur des plateformes musicales Internet, où ils gardent un public fidèle et averti.
Musiciens :
Setrak Bakirel : Guitares, Chant, Basse, Eril Tekeli : Flute, Guitares, Basse, Chant additionnel, Lionel Beltrami : Batterie, Percussions, Robert Kempler : Claviers et Basse (Between Flesh and Divine)
Invité : Nick Vicente : Claviers (Crossing the Line)
Anders Buaas, né en 1974 à Larvik, a joué avec de nombreux groupes et produit de nombreux albums en Norvège.
Il a été guitariste de tournée pour Paul DiAnno (Iron Maiden) ou encore Tim Ripper Owens (Judas Priest) … Etc.
pendant de nombreuses années avant de lancer son propre projet :
The Witches of Finnmark, un voyage instrumental basé sur des histoires, sur la poursuite des sorcières au Finnmark dans le 16ème et 17ème siècle
Anders BUAAS – Acoustic & Electric Guitars, Bass, Mandolin, Banjo, Drums & Percussions, Glockenspiel, Keyboards & Theremin
L’incroyable densité et les arrangements soignés vous font délirer vers un folk progressif à la fois grondant et débordant d’émotions pures.
Les somptueux arpèges et développements acoustiques de « Lisbeth » vont crescendo dans cette mélodie évanescente et légère qui donne le cœur léger.
La guitare électrique omniprésente est reine.
Une musique minimaliste au leitmotiv répétitif sert de fil conducteur
Les riffs sont lourds et rageurs pour des mélodique à l’atmosphère cafardeuse, si vous vous sentez une âme de diseuse de bonne aventure.
L’autre force de BUAAS, c’est cette capacité de transcrire en musique le symbolisme de ces cartes mystérieuses, de transmettre l’essence de ces thématiques,
de belles affinités avec des airs d’Alan PARSONS PROJECT.
Maintenant, parmi celles que j’ai le plus appréciées, il y a des perles qui animent les cordes et les claviers,
on arrive à entendre régulièrement des sonorités typiques du vieux GENESIS (bonheur!) et de Steve HACKETT.
Un super Guitariste.
Musiciens : (Sur ce concert !)
Anders Buaas – Guitare électrique et acoustique – Henrik Madsen – Percussions – Are With Gogstad – Basse – Kristian Th Nygard – Guitare acoustique – Joachim Biondi – Claviers – Rune Erling Pedersen – Batterie.
NB : (Note du Rédacteur en Chef : Dominique Henry.)
Le dernier album d’Anders Buaas : The Edinbourg Suite est sortie le 09/092022.
Cet album, avec 2 titres de plus de 20 minutes, mérite d’être découvert car il est excellent.
D’autant plus que, l’artiste, sur celui-ci est accompagné par quatre musiciens, parmi les plus grands de scène et de studio.
Concernant cet album, l’artiste et concepteur nous propose de le suivre pour découvrir une œuvre qui au premier abord,
Rappelle celui de titres d’un certain Mike Oldfield dont de grandes compositions comme Tubular Bells ou Incantations.
On y retrouve à la fois une section plus classique avec le piano et bien sûr les guitares électrique et acoustique sans oublier les percussions
mais aussi un banjo qui apporte un petit côté un folk.
C’est un travail très fouillé au niveau de la composition est bel et bien là comme savait si bien le faire l’artiste britannique Mike Oldfield.
Dans le second mouvement de cet album, il perdure dans la construction d’une musique complexe et travaillée
qui emportera tous les amateurs des longs titres du rock progressifs.
Il y alterne des passages plus heavy et donc plus soutenu, comme des moments plus mélodiques et lyriques,
où la guitare électrique nous transcende par ses belles envolées.
Idem pour les synthés qui apportent toujours une sonorité plus futuriste.
L’artiste norvégien nous propose dans cet album, deux compositions qui raviront tous ceux qui apprécient le travail léché des instruments,
du pur progressif rock.
Dimanche
Croupe Allemand de Rock progressif.
Ron : Chef d’orchestre – Guitare – Synthés – Design graphique
Basti : Guitare rythmique – Web Design – Design graphique
Addi : Batteur – Initiateur technique
Eric : Guitare basse – Tabbing – Web Design.
Leur Album : Constellation est sorti le 23 février 2019.
Une musique cousue main, bien coordonnée d’un très bon rock progressif, très imaginatif et créatif dans une atmosphère sphérique et mélancolique…
Un univers musical très varié.
Un mélange de sonorité venue de l’espace aux synthés, alterné par des riffs aériens, puis,
après chaque envolée plus appuyée on retourne dans un univers plus apaisant.
Un univers complètement musical… pas de présence vocale !
J’ai aimé leur univers musical.
Minimum Vital est un groupe de Rock Progressif fondé par 2 frères jumeaux, Thierry et Jean-Luc Payssan.
Le groupe portera d’abord le nom de Concept avant de s’appeler Minimum Vital dès 1985.
Ils développent depuis lors un univers musical personnel au travers d’albums régulièrement publiés sur le label Musea.
Les premiers pas de Minimum Vital se feront sous le nom de Concept dès 1982.
Mais un autre groupe sévissait déjà sous ce nom dans le sud ouest… Vive Minimum Vital !
Nous sommes en 1985 et le groupe hésite encore entre jazz rock, classique et progressive, le tout dans une ambiance à la Weather Report supportant de longues plages instrumentales et techniques.
En 1987, une première cassette est auto produite à 500 ex.
Le sésame pour rencontrer le label associatif Musea nouvellement créé par Bernard Gueffier et Francis Grosse.
Une rencontre capitale puisque Minimum Vital va grandir au rythme de ce label, aujourd’hui encore véritable référence du « Prog » à la française.
Depuis 2010, la formation se réduit au simple trio constitué des jumeaux Jean-Luc PAYSSAN : guitare électrique, saz turc, mandoline, oud & percussions ; Thierry PAYSSAN : claviers & percussions ; Eric REBEYROL : basse & saz turc.
Line up :
1985 : Jean-Luc Payssan (Guit) – Thierry Payssan (Claviers) – Eric Rebeyrol (Basse) – Christophe Godet (Batterie) – Anne Colas (Chant)
1994 : Jean-Luc Payssan (Guit) – Thierry Payssan (Claviers) – Eric Rebeyrol (Basse) – Charlie Berna (Batterie) – Sonia Nedelec (Chant)
1995 : Jean-Luc Payssan (Guit) – Thierry Payssan (Claviers) – Sonia Nedelec (Chant) – Jean-Baptiste Ferracci (Chant) – Eric Rebeyrol (Basse) – Didier Ottaviani (Batterie)
2010 : Jean-Luc Payssan (Guit) – Thierry Payssan (Claviers) – Eric Rebeyrol (Basse)
Albums
1986 : K7 « Envol Triangle » (Auto production) 500 ex.
1988 : « Les saisons marines » (Auto production / Musea)
[De 1990 à ce jour, ils sont produits et distribués par le label associatif Musea.]
1990 : « Sarabandes »
1992 : « Envol Triangles / Les saisons marines »
1993 : « La source (Huit chants de lumières) »
1997 : « Esprit d’amor »
1998 : Live « Au cercle de Pierre »
2002 : « Vital duo : Ex tempore »
2004 : « Atlas »
2009 : « Capitaines »
A noter que les fondateurs du groupe, Thierry et Jean-Luc Payssan, ont également fondé Vital Duo en 1999.
Un duo spécialisé dans la reprise et l’adaptation électrique de musiques anciennes et médiévales (dont la musique de Guillaume de Machaut – 14° siècle)
Ils ont par ailleurs sorti deux albums solos (respectivement : Pierrots & arlequins, un album centré sur la guitare classique pour Jean-Luc Payssan, puis Dans la maison vide, un album concept basé sur le piano, pour Thierry Payssan, toujours chez le même label – Musea).
2023 – Médiathèque La Source (Le Bouscat) – concert dans le cadre du festival 33 TOUR.
(21h15) TRYO (Chili)
Groupe prog rock-fusion du Chili, avec 35 ans de carrière artistique au Chili et à l’étranger.
Artistes primés, avec plusieurs albums et tournées à travers le monde, Tryo est un groupe de rock progressif chilien fondé en 1984 à Viña del Mar.
De caractère expérimental, le style du groupe est une fusion entre le rock progressif, la musique du monde, et la musique contemporaine.
La formation est composée Ismaël Cortez – guitare électrique, guitare acoustique et chant (depuis 1984), Francisco Cortez – basse, violoncelle et chant (depuis 1984), Félix Carbone – batterie et percussions (depuis 1984)
Ismael Cortez et Félix Carbone ont tous deux étudié la musique à l’Université Catholique de Santiago (respectivement la guitare classique et la percussion classique), tandis que Francisco Cortez a étudié le violoncelle à l’Université Catholique de Valparaíso.
De 1984 à 1994, le groupe travaille discrètement et à huis clos.
Tryo collabore ensuite avec l’ingénieur du son (et ensuite manager) Gonzalo Herrera.
Cela permettra au groupe de se professionnaliser.
Tryo franchit les portes des studios et enregistre ses trois premiers albums : Tryo (1996), Crudo (1998) et Patrimonio (1999), son premier album-concept.
Le groupe y établit sa marque de fabrique, à savoir un son tantôt hard rock progressif, tantôt acoustique.
Certains morceaux de Patrimonio ont été composés pour une vidéo documentaire. Celle-ci était destinée à soutenir la nomination de la ville de Valparaíso comme Patrimoine de l’Humanité.
À partir de 1999, le groupe commence à s’internationaliser. Il participe au festival Baja Prog au Mexique.
En 2002, Tryo effectue sa première tournée en Europe. La même année, le groupe enregistre son quatrième opus, Dos mundos à Los Angeles, en Californie aux prestigieux West Lake Studios.
En 2005, le groupe sort un album entièrement acoustique: Viajes.
En 2016, Tryo sort Órbitas, qui est élu « meilleur album de l’année » selon Rockaxis et Chilean Skies, “album surprise de 2016” par Progressive Rock Extravaganza (USA) et reçoit le Premio Esuchar du « meilleur album instrumental » en 2017.
En 2017 et 2018, ils partent en tournée pour célébrer les 30 ans du groupe célébration des 30 ans du groupe.
Ils jouent, entre autres, au Festival Internacional Valparaíso Progresivo y Fusión aux côtés d’Arlette Jequier y Grupo.
En 2019, ils partent de nouveau en tournée en France et en Allemagne.
Au cours de sa carrière, Tryo a, entre autres, joué en 1ère partie de Kansas, Focus, Hermeto Pascoal, Joe Satriani et Marillion. Francisco Cortez a également joué en concert avec Jimmy Page & Robert Plant, Congreso et Los Jaivas.
(23h15) Happy End... du Festival Crescendo.
C’est sur un bœuf de folie que c’est terminé ce Superbe Festival.
Tous les bénévoles se sont retrouvés sur scène et ont été ovationné par le Public resté en nombre.
* Quelle surprise également de rencontrer : Sacha Aleksander « Le Tatoueur Viking »
Spécialisé en Tatoos – Scandinave, Nordique, Celtique, Viking, installé à Paris, venu passer les 3 jours de concerts dans le public.
Aleksander Sacha, franco-ukrainien, fait partie des tatoueurs les plus réputés mais aussi un féru de rock progressif et plus encore de métal…
A noter, avec une belle stature de 2 mètres, qu’il est aussi modèle dans des revues et livres.
Eh oui, c’est aussi cela la magie du Festival CRESCENDO.
Un rendez-vous exceptionnel et un échange culturel hors norme.
À l’année prochaine.
Un Grand Merci à Toutes et à Tous Pour ce Festival.
Un rendez-vous exceptionnel et un échange culturel hors norme.
À l’année prochaine.
Un Grand Merci à Toutes et à Tous Pour ce Festival.
Alain Aubrion pour Infos Spectacles & Loisirs – Modifié et publié le 27 août 2023
Photos ©Alain Aubrion.