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Indochine, 14ème opus

"BABEL BABEL", Double CD.

BABEL BABEL - 17 Titres Mixés par Mark ‘Spike’ Stent
Pochette : David LaChapelle
Sorti depuis le 7 septembre 2024

Sept ans après la sortie de « 13 », Indochine nous a délivré, le 7 septembre dernier, son dernier album « Babel Babel ».  
Mais l’attente en valait-elle la peine ?   
Indochine a sorti ce double album de 17 titres, parmi lesquels « Le chant des cygnes », le 1er titre qui avait été dévoilé de ce 14e opus. 

Toujours porté par ce rock new wave très personnalisé, qui a fait le succès d’Indochine depuis 1981, « Babel Babel » semble évoquer l’amour, avec des titres comme « L’Amour fou » ou « Le Garçon qui rêve » mais, plus surprenant aussi, la guerre et notamment la guerre russo-ukrainienne ?… Sur le titre « Ma vie est à toi », avec une lueur d’espoir dans « La vie est à nous » ?
Ps : Pour illustrer ce nouvel album, le groupe a fait appel au photographe américain David LaChapelle, qui propose une composition fantasmagorique et surréaliste, représentant plusieurs corps en lamentation sous la Tour de Babel (qui donne son nom au disque)

Nb : L’épisode de la Tour de Babel est devenu un symbole de la punition que Dieu infligea aux Hommes en raison de leur orgueil… est-ce sur ce paradigme que s’est construit ce double album ? La référence à celle-ci est présente dans le titre de celui-ci et est très visible sur la pochette.  
Indochine dans ce 14ème opus augure-t-il un départ vers un nouveau futur ? Voir le titre “En Route vers le Futur” … nous n’avons pas la réponse et il nous faudra écouter ce double album à plusieurs reprises pour en trouver une … ou pas. 

L’album propose une variété de styles, mêlant électro-pop, ragée et rock. Des sujets sociaux et politiques actuels sont abordés.
En résumé « Babel
Babel » est un bon album de Indochine... Même nous sommes ressortis de ce voyage un tout petit peu perplexe.
 
Les intro sont assez longues et les titres ne décollent pas vraiment, peut-être parce-que les guitares manquent cruellement de présence.

En conclusion, après une seule écoute de celui-ci, nous restons, un peu, sur notre faim, après 7 ans d’attente, même si l’univers musical d’Indochine demeure toujours présent.  
Ce double album est loin d’être mauvais et peut-être, nous sera-t-il nécessaire, d’effectuer plusieurs écoutes de celui-ci pour plus, encore l’apprécier.  
Il n’est jamais évident, sur 17 titres d’apprécier un album sur un one shot.  
Cela ne demeure que notre avis et un avis provisoire car, comme nous l’avons précisé, seulement après une 1ère et unique écoute.

Dominique Henry, le 25 octobre 2024,
pour infos spectacles & loisirs