« 2123, Budapest comme toutes les grandes villes survit sous un dôme dans une humanité anéantie par la sécheresse, plus aucun animal, ni plante, dans ce monde dans lequel les personnes de 50 ans sont sacrifiées en se transformant en arbre.
Lorsque Stefan apprend que Nora sa femme décide prématurément de se condamner, il sera prêt à prendre tous les risques pour elle par amour mais jusqu’à ou ? »
Le thème traité dans le film : Sky Dome 2123
Premier long métrage d’animation de Tibor Banoczki et Sarolta Szabo, à qui l’on doit les très remarqués court métrage « Les conquérants » en 2011 et « Leftover » en 2014, nous plonge dans un future post apocalyptique très sombre sans trop d’espoir.
Un très beau film surprenant dans son rendu qui mélange à la fois des prises de vues réelles de vrais acteurs et l’animation en 2D, pour renforcer les sentiments de sacrifice, de peine, d’amour, de ce couple si touchant et tellement humain, ils feront même appel à la rotoscopie procédé qui consiste à redessiner par-dessus les acteurs, une réussite.
Même bourrée de nombreuses références aux grands classiques de science-fiction, on ne peut pas s’empêcher de penser à « Soleil Vert » de Richard Fleischer de 1973 entre autres, à travers l’histoire de Stefan et Nora Tibor Banoczki et Sarolta Szabo nous poussent à nous interroger sur le nous individuel, le nous collectif, sur notre rapport à la terre, aux autres êtres vivants qui nous entourent en nous posant une question aussi difficile que simple :
« A quoi ressemblera le futur de l’humanité ? », ne dit-on pas tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ?
Synopsis
2123. Dans un futur où la sécheresse a ravagé la Terre, l’humanité est contrainte de sacrifier une partie de la population : toute personne de plus de 50 ans sera transformée en arbre. La société est régie par des règles impitoyables….
« N’oubliez pas que la vie ne dure que 18 000 jours » Comme le laisse deviner le titre, le postulat de Sky Dome 2123 n’a rien de très original. Un siècle après notre ère, la Terre est devenue stérile et l’Humanité s’est réfugiée sous d’immenses dômes. Pour maintenir un écosystème artificiel et garantir les ressources nécessaires à notre survie, toutes les personnes de plus de 50 ans sont obligatoirement transformées en arbre, ce qui laisse à chaque individu un maximum de 18 000 jours de vie.Dans cette existence chronométrée, tout est calculé et rationalisé, la productivité et la procréation primant sur tout le reste. Ainsi, lorsque Stephan découvre que sa femme Nora, plus âgée que lui, a décidé d’abréger ses jours après la perte de leur fils, il tente tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver et changer leur destin. Mais est-ce qu’on peut réellement « sauver » quelqu’un dans un contexte post-apocalyptique ?
Déborah Lechner 25 avril 2024 MAJ : 5 juillet 2024 - ecranlarge.com
Jean-Davy, le 28.04.24
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